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Œuvres à Quatre Mains
John Mejia & Guillaume Cavalier
La Galerie Alexandre Simonin présente une expérience artistique unique : Guillaume Cavalier & John Mejia, peignant ensemble sur les mêmes toiles.
Deux langues, deux quêtes, une expression unique.
Deux langues, deux quêtes, une expression unique.
La quête de réalisme de Mejia déboulonne les académismes à travers une succession de gestes délicats et brutaux.
Cavalier, quant à lui, dévoile une réalité par impressions et retrace une histoire onirique au travers d’une ligne noire, libre et continue.
De leurs deux univers naît un dialogue singulier entre deux approches du réel. La figuration expressive de John fusionne avec la narration symbolique de Guillaume. Leurs tableaux servent un cocktail de contrastes et mettent en lumière une vision plurielle et humaniste.
À cheval entre réalité et imaginaire, leur duo pictural incarne une conciliation esthétique, spirituelle et sociale ; ensemble ils visent l’harmonie des contraires pour atteindre le beau.
Plusieurs thèmes sont traités dans cette exposition, et s’articulent en quatre grands ensembles : les portraits, les animaux, les peintures célèbres, et les tables d’artistes.
Par exemple, Napoléon Bonaparte, a posé les bases d’une société nouvelle. Autant admiré que décrié, sa force de caractère et son intelligence stratégique lui ont ouvert les portes du pouvoir. John lui a rendu la splendeur de ses années fastes où Bonaparte incarnait un idéal impérieux. Guillaume a retranscrit certaines périodes clés de sa vie : la campagne d’Italie, d’Égypte et de Russie, son bras de fer avec la marine anglaise, ainsi que l’amour indéfectible qu’il portait à Joséphine et au canon.
Dans cette série des portraits nous retrouvons, des hommes de pouvoir, des hommes d’action, des hommes d’arts et de lettres. Bien évidemment ces grands hommes cohabitent avec des équivalents féminins comme avec le portrait de « la Geisha ».
Ces deux amoureux de l’art et de son histoire, apaisent un affrontement pluri-centenaire commencé en Italie entre les partisans de la couleur, l’école de Venise, et les partisans de la ligne, l’école de Florence. John Mejia et Guillaume Cavalier, par leur œuvre commune, cristallisent un point d’union entre ces deux pratiques de la peinture. John, en disciple de la couleur, apporte une chaleur latine. Guillaume, en disciple de la ligne, spiritualise la toile.
C’est ainsi tout naturellement qu’ils sont venus à réinterpréter des tableaux marquants de maîtres anciens.
À travers les œuvres des anciens Cavalier et Mejia témoignent de leur temps. Ils contextualisent avec humour des peintures issues de la tradition au sein d’un monde post-industriel.
Cette dernière thématique communique avec simplicité des valeurs de fraternité et de vivre-ensemble, et vient matérialiser encore une fois cette conciliation esthétique, spirituelle et sociale incarnée par leur duo pictural.